Le Marseille d’Izzo

Marseille est le personnage principal de Jean Claude IZZO.

Un Marseille méconnu, secret, tapi dans l’ombre des ruelles du panier et de sa Vieille Charité, embusqué sur les terrasses des modestes cabanons du port des Goudes ou alangui au bout de la digue du large, tout contre les pierres chaudes du phare Sainte Marie………

Loin des clichés traditionnellement servis pré-emballés aux touristes, le Marseille d’IZZO est celui du coeur. Il doit se vivre, il se mérite. Lié d’amitié avec le photographe argentin Daniel MORDZINSKI, Jean Claude IZZO l’a entraîné dans son Univers, sur les lieux de ces romans, le théâtre de sa vie.

Avec Jean Claude IZZO pour guide, Daniel MORDZINSKI a pu capter l’âme de cette ville, restituer l’amour de l’auteur pour un Marseille ou accueil et tolérance, fraternité et fidélité se conjuguent jusqu’à former un composite unique, le creuset de l’hospitalité, un précipité d’odeurs et de saveurs d’ailleurs, une poche de résistance à la xénophobie, la métaphore vibrante de l’ouverture du monde.

 

Les textes réunis dans cette exposition précisent la nature des liens qui l’unissaient à Marseille, son rapport poétique et passionnel avec une ville sans vanité qui sait parler toutes les langues.

 

Fiche technique :

69 sous-verres 40X50 (dont 49 photos et 20 textes)
1 banderole – 4 panneaux 40×120 de présentation – affiches
possibilité d’avoir des affiches en vente

Valeur d’assurance : 100.000 F
Location : 7 000 F/mois

 

CRITIQUE : La Provence – 23 juin 2001

« Le Marseille d’Izzo » se décline aussi en photos
Depuis hier, une double exposition rend hommage à l’auteur de polars
marseillais Un rendez-vous incontournable pour qui veut dignement fêter le Panier
Les photographies sont saisissantes, « empreintes d’une grande sensibilité », confient les premiers visiteurs de l’exposition. Toutes en
noir et blanc, elles fixent visages et lieux qui ont marqué l’auteur de Total Kheops. 

Quartier du Panier, plage du Prophète, patron de bar ou encore stade Vélodrome, Marseille est une fois de plus personnage principal.

 Quelques lignes de polars apposées à côté des photos ne font d’ailleurs que confirmer cette impression : « Qu’on y soit né ou qu'on y
débarque un jour, dans cette ville, on a vite aux pieds des semelles de plomb. »

Alors même que débute aujourd’hui la grande Fête du Panier, les Marseillais peuvent depuis hier partager le regard de celui qui a sans
doute le mieux cerné l’âme de leur ville : Jean-Claude Izzo.
Deux lieux, deux regards Organisée par Sébastien Izzo, fils de l’auteur, l’exposition « Le Marseille d’Izzo » alterne clichés du photographe argentin Daniel Mordzinski et textes du romancier.

L’alliance n’a pas été choisie au hasard explique Sébastien Izzo : « Les deux sont intimement liés, on peut y retrouver la même ambiance de polar. 
J’espère surtout que les regards glisseront des photos aux textes car l’écriture est parfois plus difficilement accessible. » 

Comme le texte et la photo, deux sites ont été associés afin de dévoiler  « Le Marseille d’Izzo ».
 Une partie de l’exposition est ainsi présentée à la mairie du 2e arrondissement alors que l’autre siège au centre social Baussenque, 
en plein cœur du Panier. On y retrouve respectivement deux visions : le Marseille dans son ensemble, les coins et recoins du plus vieux quartier phocéen. 
« Deux endroits étaient indispensables, justifie Sébastien Izzo, car l’idée est de permettre au plus grand nombre de visiter l’exposition. Le rendez-vous se veut populaire et en aucun cas réservé à un seul et même public. C’est pour cette même raison que les dates de la Fête du Panier sont comprises dans celles de l'exposition. »
Et comme on sait l’attachement que Jean-Claude Izzo vouait à son quartier d’origine du Panier, une « journée polar » est prévue demain au centre social Baussenque. Une occasion supplémentaire de se plonger dans le regard de celui que l’on peut considérer comme le plus bel ambassadeur de Marseille.

 

Stéphanie Grillet